La première rentrée de la Boulette
Comme je le disais, la Boulette a découvert sa "Tata" cette semaine. Lundi, plus précisément. A savoir, le jour de la pré-rentrée.
Donc c'est Papa qui s'y est collé. Puisque Maman était en train de choisir les chaussures qui allaient parfaitement avec sa tenue, et qui ne faisaient quand même pas trop "rentrée des classes", vu que le premier jour, les élèves ne nous voient pas.
Ça m'arrange que ce soit Papa qui s'y colle. Tout le monde sait que les Papas sont vachement plus détachés que les Mamans, et que, donc, ils ne pleurent pas dans ces circonstances.
Donc à 8h55, le Papa s'écrie: "Bon, ben j'y vais !". A ce moment là, il est tout en sueur du marathon qu'il a fallu faire pour checker le contenu du sac à langer, qui ne fermait pas tellement il était bourré. De trucs qui n'ont pas servi d'ailleurs.
A 9h10, Papa est de retour: "Elle a même pas pleuré !" (Sous entendu, quand même, un peu, fille indigne...)(Finalement Papa n'est pas si détaché que je le pensais...)
A 11h30, j'ai enfin accès à l'EMPLOI-DU-TEMPS (la seule raison pour laquelle AUCUN prof ne sèche la pré-rentrée, alors que quand même, cette journée est un peu une perte de temps). Je saute sur mon téléphone pour joindre le Papa et l'informer pour qu'il puisse se mettre d'accord avec Tata pour les jours suivants:
"Je croyais que c'était la nounou qui m'appelait pour me dire qu'elle arrête pas de pleurer". (Pas du tout détaché le Papa...)
Le soir, quand je rentre du bahut, je suis accueillie par une boulette en pleine forme.
Le lendemain: pareil. Pas de pleurs, rien. Je commence à croire que cette petite ne sait pas QUI sont SES parents.
Certains diront que l'essentiel c'est que tout se soit bien passé entre Tata et la Boulette.
Moi je dis que l'essentiel, c'est de se rendre compte que le Papa est aussi gaga de son bébé que la Maman. Voire plus.