L'auberge rouge

Tout le monde connaît ce grand classique du cinéma français. Comment ça, non ?

Bon Ok; alors un petit rappel:

Un couple d'aubergistes, au fin fond de l'Ardèche, qui tue les voyageurs isolés qui ont la mauvaise idée de s'arrêter chez eux. Qui tue beaucoup de voyageurs. Jusqu'au jour où s'arrête un groupe de voyageurs accompagné par un prêtre. Ce scénario est tiré d'une histoire vraie. Ça fait froid dans le dos.

Le trio Balascko / Clavier / Jugnot nous présente une nouvelle version de cette histoire. Un film franchouillard, pas bien passionnant, mais qui fait un peu sourire. Je n'aurais rien raté à ne pas le voir. Et je le savais en me rendant au cinéma. Mais, alors, pourquoi suis-je allée le voir ?

En souvenir du bon vieux temps. Celui où mes parents avaient encore le courage de descendre en voiture avec nous (les enfants) pour passer Noël en famille à Marseille.

Le problème du trajet Paris - Marseille c'est qu'il est vite long et plein de bouchons. Du coup, on passait par les petites routes, à travers l'Ardèche. Et on s'arrêtait pour passer la nuit en route (en mangeant de la bonne charcut au passage).

C'est comme ça qu'une année on s'est tous réveillés, sous la neige, dans cette auberge sympa, qui nous avait servi une charcut délicieuse avec de bonnes omelettes bien baveuses; pour se rendre compte qu'on avait dormi à l'Auberge rouge. La vraie.

C'était la dernière année  où on descendait tous ensemble comme ça. Depuis, j'ai grandi. Et je ne descends plus à Marseille pour Noël (le marathon bouffe/boisson/cadeaux deux fois par jour tous les jours pendant 5 jours ça tue)(et ça fait grossir)(merci bien !).