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Le journal d'un prof
18 mars 2012

Non assistance

En cours cette semaine, une élève s'est écroulée par terre, se tordant de douleur en se tenant le ventre.

Prévenir le labo pour qu'ils appellent l'infirmière; enlever tout produit chimique nocif pouvant interférer avec sa santé; évacuer les élèves, même si le cours n'est pas fini; ne pas pleurer.

L'infirmière n'est pas là.

Le labo n'a pas le droit d'appeler les pompiers: on doit appeler le secrétariat du proviseur qui s'en chargera.

Heureusement que mon élève se sent mieux. Les douleurs ont cessé; on a pu la faire sortir de la salle (où des gaz polluants peuvent être responsables de sa réaction); on lui a donné du sucre au cas où ce soit lié au fait qu'elle n'a rien mangé au petit déjeuner.

Un quart d'heure plus tard, rien de neuf.

On appelle le proviseur adjoint. Qui "s'en occupe".

Dix minutes plus tard on voit un pion se pointer: il parait qu'une élève est malade ?

Je crois que je devrais appeler les pompiers.

Qui sont (enfin) arrivés 5 minutes plus tard, alors que l'élève allait beaucoup mieux. Ouf.

Il s'est donc écoulé une demi heure pour que le lycée prévienne les pompiers !!!

Conclusion: Il vaut mieux ne pas faire un AVC ni une hémorragie dans mon bahut...

Evidemment, depuis, je fais cours avec mon portable sur moi, et allumé s'il vous plait. (Et ce, alors que je fais la chasse aux portables dans mes cours).

Et la prochaine fois, j'appelle moi-même les pompiers. Au risque de me faire engueuler par ma hierarchie, comme c'est arrivé à une collègue il y a 3 ou 4 ans.

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Commentaires
P
> Claire: bien dit !
C
T'as bien raison, on est jamais mieux servi que par soi même !
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