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Le journal d'un prof
3 février 2012

Journée de merde

J'ai un aveu à faire: ce matin, je ne me suis pas changée !! J'ai gardé ma vieille culotte et mes vieilles chaussettes de la veille. Et je ne me suis pas lavée les cheveux.

Me voilà donc partie, sale, de chez moi.

Pour aller râler à la Poste.

Mais avant de râler, j'ai des colis à envoyer. Docilement, je prends un ticket qui m'annonce qu'il y a 30 personnes avant moi. Je décide alors de m'adresser à un automate. Que j'ai failli détruire à coup de pieds. D'abord, il faut retaper toutes les adresses sur un écran tactile pas hyper réactif (et croyez moi, certaines adresses alsaciennes sont bizarres et TRES longues); se battre avec la bête qui ne reconnaît pas l'adresse proposée, normal vu que je ne l'ai pas tapée correctement; tenter de payer avec la CB refusée par la machine; et finir par interpeller violemment une hôtesse de La Poste qui feignait de ne pas me voir alors que je suais sang et eau depuis 10 min sur cette saleté de machine de merde. Hôtesse qui me balance avec un grand sourire " vous devriez aller au guichet ça va plus vite". Je vois rouge, et lui montre le numéro de mon ticket, qu'elle fixe avec consternation: le ticket, c'est pas pour les colis...

Donc je vais au guichet, je remplis manuellement les formulaires (RE les adresses à rallonge; je crois, que maintenant, je les connais par coeur). Et je commence à râler. En effet, j'ai commandé des perles et des apprêts chez Perles&Co qui me les a envoyés à mon ancienne adresse. Or La Poste a quand même délivré le colis à l'adresse indiquée sur le paquet. Comme Perles&Co n'a pas l'air de beaucoup se fâcher contre La Poste (normal, ils s'en foutent là bas, vu qu'ils ont été payés) j'ai voulu me renseigner. Là, j'ai appris pour commencer que le numéro de suivi n'était pas un numéro à eux et qu'on ne pouvait donc pas me confirmer que le colis a été livré... Et ensuite que de toute façon, peu importe, puisque le facteur a fait son boulot comme il faut: il a livré le colis à l'adresse indiquée. Peu importe à qui, du moment que c'est la bonne adresse !  D'ailleurs, pour info, ce n'est pas le facteur qui livre les colis, mais le livreur de Colissimo, NUANCE. Je m'en tape bien le coquillard de cette dernière information, mais apparemment c'était d'une importance vitale aux yeux du gars qui m'a expliqué tout ça.

Bien énervée donc, je sors de La Poste pour aller me défouler en faisant quelques longueurs à la piscine (ce qui explique la culotte et les cheveux sales). Sauf que, suite à un meeting qui a dû leur tombé dessus à l'improviste vu qu'ils n'ont, comme d'habitude, pas prévenu à l'avance, c'était FERME.

C'est pas grave, me dis-je. Je vais pouvoir prendre mon temps pour aller au pressing avant d'aller au boulot. En sortant mon manteau (destiné au pressing, parce que si je me balade avec des dessous sales, j'aime bien mettre des dessus propres...) je me cogne la tête sur le haillon du coffre de la voiture. Ça fait mal.

Tant pis, j'ai la rage, la douleur ne me fait pas peur.

Ni le ridicule.

Je vais donc aux toilettes (mon pressing se situe dans un centre commercial). Je squatte les toilettes "handicapé" pour changer de culotte et de chaussettes (j'en avais pris des propres pour la piscine...). Il faut savoir que ces chiottes ferment par une porte coulissante retenue par une sorte de chaîne de sécurité en guise de verrou. Et donc, je suis en train de me rhabiller quand une femme de dit que puisque la porte est fermée cela signifie qu'il n'y a personne à l'intérieur (connasse): elle essaie donc d'ouvrir, et étant donné que le système de fermeture n'est pas au point, la porte coulisse de quelques centimètres. Juste assez pour que je me tape la honte de ma vie.

C'est comme ça que je suis allée bosser aujourd'hui avec les cheveux sales mais avec une culotte propre.

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